Il y a quelques jours, j’ai voulu sonder un peu vos retours, vos avis sur la classe de TPS encore peu connue voir même inconnu pour beaucoup.
L’idée de ces questions était de poser un peu les bases, rassurer certains sur ce niveau si particulier mais aussi donner mon ressenti et point de vue tout en écoutant le vôtre.
Je ne pensais clairement pas avoir un panel de réponses aussi larges ! J’ai essayé de répertorier TOUTES vos réponses qui pour moi sont importantes à réunir pour voir « l’avis général » sur cette classe, sur les ressentis et les préjugés. L’article risque donc d’être très long à lire mais je trouve ça important de tout poser ici. S’il manque certaines de vos réponses je m’en excuse, instagram a au passage caché certains retours que je n’ai pas réussi à retrouver.
Je ne vous cache pas qu’étant dans ce niveau, certaines réponses m’ont fait mal au cœur. Mais je n’en dis pas plus et j’essaierai de vous expliquer au mieux mon vécu dans ce niveau depuis 3 ans et ce qu’il apporte aux élèves.
Alors c’est parti, mais… attention ça risque d’être long 😀
Pour toi, c’est quoi la TPS ?
« Une première approche de l’école et des apprentissages à partir de 2 ans » ; « La socialisation, la manipulation » ; « Socialisation éveil premiers apprentissages vivre ensemble » ; « Scolarisation des 2 ans afin de maximiser la réussite scolaire (ex : enfants de familles allophones) » ; « c’est une très jolie aventure enrichissante que j’ai découvert cette année » ; « Des petites crottes qui courent partout 😀 mais on les aime ! » ; « Une bonne préparation à l’école, pour des enfants allophones notamment » ; « Une année pour préparer les enfants à l’école. Une année d’adaptation » ; « Une classe à part entière » ; « L’accueil des deux ans, le développement du langage dans les relations sociales » ; « Découverte, socialisation, apprentissage » ; « Toute petite section, c’est la première année d’immersion dans le monde de l’école » ; « L’année où l’enfant va apprendre ce qu’est être un élève. Un moyen de lutter contre les difficultés. » ; « Une classe pour apprendre à devenir élève » ; « Classe des deux ans, sociabilité, langage. » ; « Une année avant la PS, l’école accueille les enfants de 2 ans/2 ans et demi » ; « Toute petite section ! Des petits loulous <3 » ; « Entre la crèche et l’école, année d’adaptation et de 1ere séparation avec les familles » ; « L’école avant 3 ans » ; « Ça m’interroge, je trouve ça triste qu’on doive envoyer certains enfants si petits à l’école » ; « Du bruit, du bruit, du bruit, du bruit, du bruit, … » ; « Apprentissage du langage » ; « un dispositif pour donner envie aux élèves d’aller à l’école et d’apprendre » ; « Du sport » ; « Un cauchemar… Je suis désolée ! » ; « La passerelle entre l’école et la famille » ; « Comme la crèche ahah, (je blague évidemment !) ; « Un dispositif particulier à l’école pour les tout-petits à l’école » ; « La jungle ! ahah » ; « Le moyen de rapprocher certaines familles de l’école » ; « l’horreur ! » ; « Une transition école/crèche » ; « Un niveau/une classe de maternelle » ; « Une façon de socialiser et de commencer l’apprentissage des tout petits » ; « Au début c’était la jungle, maintenant c’est une année d’éveil et de jeux » ; « Surtout de la socialisation et un peu d’entrée dans les apprentissages » ; « C’est une classe qui amène les enfants vers un statut d’élève progressivement » ; « La découverte de l’école, de la vie en collectivité et un nouveau rythme de vie » ; « De la découverte et de la socialisation en respectant le rythme de chacun » ; « Une passerelle entre le milieu familiale et la petite section » ; « L’éveil aux autres ! » ; L’accueil des deux ans, une première approche de la collectivité, une aide au langage inestimable » ; « Une première socialisation » ; « Une classe où on prend le temps » ; « Initiation à la collectivité et à l’autre » ; « Le niveau de classe le plus formateur qui soit » ; « Des tout petits enfants en transition entre la crèche et l’école » ; « Une préparation en douceur à l’arrivée dans l’école. Développé son potentiel sans pression » ; « Les premiers pas à l’école » ; « Une classe d’apprentissage au rythme des petits » ; « Les bases de la vie ! » ; « Olala pour moi c’est plus proche de la garderie que de l’école quand c’est une classe de TPS pure » ; « Une année nécessaire pour les enfants de milieu défavorisés » ; « Ma séance de sport quotidienne mais aussi la dose de câlins quand mes enfants me manquent, des explosions de rire avec mon atsem, du vrai bonheur en barre ! » ; « Un monde hostile ! » ; « Grande motricité, besoin d’être rassuré/proximité maternante » ; « Une classe basée sur l’acquisition de l’autonomie surtout » ; « Première expérience de l’école, c’est là que tout commence pour certains. Apprentissage oral et vivre ensemble » ; « Le tout début de l’école, qui prend le relai avec la fin de la crèche dans les zones classées REP/REP+ » ; « Une CLASSE qui accueille des enfants entre 2 et 3 ans (et non une crèche !) » ; « Une garderie » ; « C’est une classe entre la crèche et la petite section » ; « Un niveau très difficile, seule avec des petits qui ont l’âge de la crèche » ;Un endroit où l’on apprend à aimer l’école et où on apprend le vivre ensemble et le respect des consignes » ; « La première classe de notre système scolaire pour les enfants plus prêts que ceux en 3e de crèche » ; « Une classe d’intégration. L’enfant découvre l’école et apprend à vivre en collectivité » ; La découverte de l’école, des autres, de soi, de la société par le jeu » ; « Une première approche de l’école et le développement de la socialisation chez les élèves » ; « Accompagner les enfants dans ses débuts de socialisation et de langage » ; « Une première année de maternelle pour socialiser des élèves qui auraient pu être en difficulté en PS » ; « Contexte familiale difficile ou avec des carences éducatives et/ou langagière » ; « Ma meilleure année, entrée en maternelle avec de réels objectifs : langage, socialisation, autonomie » ; « toute petite section dans les écoles REP » ; « Une chance pour les enfants ! » ; « Du courage » ; « Une classe pour les enfants de deux ans en demande d’école » ; « Accueil des jeunes enfants pour les familiariser le plus tôt possible à l’école et à sa culture, pour que les enfants de quartier difficiles aient la même chance que les autres. » ; « Pour certains les débuts de la séparation avec les parents, de la socialisation, un monde de découvertes » ; « Première année qui ne sert pas à grand-chose, autant entrer en PS » ; « Une crèche à l’école » ; « Une année nécessaire pour les enfants de milieux défavorisés » ; « Un niveau suicidaire pour beaucoup d’entre nous ahah » ; « Des enfants très très très trop petits » ; « Un univers parallèle ! » ;
Cette question était pour moi une évidence avant de commencer le reste. Avoir votre avis extérieur sur ce niveau permet de voir un peu les ressentis de chacun sans parfois y avoir mis les pieds. Pour beaucoup de points, je suis entièrement d’accord. La toute petite section ou classe des deux ans est une classe qui sert à favoriser le langage, l’autonomie et l’apprentissage de la vie en collectivité. Elles sont situées autant dans les REP/REP+ que dans les zones rurales et ne sont en aucun cas une passerelle entre la crèche et la petite section. C’est une classe à part entière dans laquelle on y trouve professeurs des écoles et ATSEM (et parfois même des EJE).
En ce qui concerne l’âge des petits chats, ça me gênait aussi en arrivant sur ce niveau. Puis je me suis rendu compte que c’était important pour eux, d’être en classe, de voir d’autres enfants de leur âge et même des plus grands. Ils sont heureux de venir, de découvrir, de jouer, d’interagir même si parfois le relationnel peut être compliqué. Mais je me suis rendu compte de l’importance que c’était pour eux… C’est un niveau dans lequel nous prenons encore plus le temps d’aller au rythme des loulous. Chacun avance à son rythme et selon ses capacités. Si un enfant n’est pas prêt pour une activité, on ne le forcera pas.
Lorsque je lis que c’est une première année qui ne sert pas à grand-chose, ça me brise le cœur… En arrivant en PS, ce sont des enfants qui connaissent l’école et les règles de celle-ci. Ils sont plus autonomes, plus sereins et cela leur permet de se sentir à l’aise rapidement avec les apprentissages proposés en petite section. Alors je reste convaincu que ce niveau sert à quelque chose : il sert à donner confiance aux élèves mais aussi aux parents concernant l’école et je pense que c’est le plus important.
Penses-tu qu’ils peuvent être en couche à l’école ? Si non, pourquoi ?
« On prend les enfants propres à la base mais on accepte de plus en plus les enfants en couche » ; « Je sais que ça existe mais pour l’enseignante ça doit être galère quand même » ; « Trop compliqué pour les changer et en même temps faire les apprentissages » ; « Faciliter la tâche aux atsem » ; « Qui change les couches ? » ; « ça me semble être une sacré contrainte pour l’équipe éducative qui demande beaucoup d’orga » ; « Je préférais avoir plusieurs changes et proposer d’y aller toutes les 30 minutes puis 1h, … » ; « Car la propreté était un critère dans l’absolu et surtout du coup le boulot des atsems changent beaucoup. Mais je sais qu’on ne peut pas refuser un enfant pas propre » ; « Rôle du professeur : pas la propreté, intimité de l’enfant, un apprentissage. » ; « Dans une classe à 30 c’est ingérable » ; « Chacun son rôle. Les crèches sont faites pour. L’ATSEM à autre chose à faire à part cas particulier » ; « La propreté permet l’autonomie. Etre en couche ne rend pas autonome » ; « La couche ne doit pas être un frein mais je trouve que c’est compliqué, après je préfère une couche a du pipi dans la culotte. » ; « Les atsems ont assez de boulot, elles ne sont pas là pour changer des couches » ; « Pas de locaux adaptés pour les changes » ; « Ce n’est pas à l’enseignante ni à l’Atsem de gérer ça ! » ; « Un enfant pas propre n’est pas prêt pour le rythme de l’école à mon sens d’instit et de maman » ; « perte de temps ! » ; « ça ne les aide pas à devenir autonome » ; « Il y a beaucoup à découvrir et à faire en tps. Etre propre est une charge en moins à gérer » ; « 2 adultes pour parfois 30 enfants ça va pas être facile de faire autre chose » ; « Ca prend un temps de dingue » ; « Parce qu’on a pas les moyens humains de changer 20 gamins correctement » ; « La flemme de changer les couches quelle misère ! » ; « D’autres structures peuvent permettre l’accueil des moins de 3 ans » ; « Car nous n’avons pas le droit de les changer » ; « Ce n’est pas de l’enseignement, ce n’est pas notre boulot » ; « Nous n’avons pas forcément la dispo pour un change rapide… Bonjour l’inconfort ! » ; « Manque de personnel » ; « Par respect pour l’enseignant » ; « Pendant que l’atsem change une couche, tu es seule en classe » ; « Un enfant qui n’est pas propre la journée n’est peut-être pas prêt pour l’école… » ; « L’école doit se différencier de la crèche et c’est un point important » ; « Ce critère ne peut pas être un critère d’inscription… » ; « Je n’accepte pas les couches, un enfant pas propre ok, mais pas de couches » ; « Je pense que c’est du rôle des parents d’apprendre la propreté à leurs enfants. » ; « Parce que ce n’est pas le rôle de l’enseignant de changer des couches » ; « Pour moi ça permet de différencier l’école de la crèche » ; « Ce n’est pas notre rôle que de leur apprendre la propreté » ; « Selon moi, la couche rapporte au statut de petit, de bébé. A l’école on est petit grand » ; « Complication pour la gestion de classe » ; « La propreté à cet âge peut être compliquée à acquérir. Certains ont besoin de plus de temps pour y arriver et mettre la pression sur les enfants peut entraîner de vrais blocages » ; « Manque de moyen pour prendre le temps de changer une couche » ; « Qui change les couches ? » ; « Uniquement pendant la sieste en tps car ils sont encore petits etc pas toujours prêt » ; « Est-ce bien d’ajouter une tâche supplémentaire au boulot déjà bien rempli d’une maîtresse ? » ; « Car si pas prêt pour la propreté (et donc pas concentré la dessus), pas dispo pour les apprentissages » ; « Je n’ai pas été formée dessus lors de mon concours d’enseignante. Ce n’est pas la mission de l’enseignant » ; « Ni oui ni non, pour moi un vrai projet d’accueil est à penser dans toutes ses dimensions » ; « propreté demandée non ? C’est nouveau cette idée de couche ? J’ai loupé un truc alors » ;
Je ne vous cache pas que c’est le gros point noir de cette série de questions. Celle qui me brise le cœur à un point ! J’ai déjà discuté de ce sujet avec beaucoup d’entre vous, les couches c’est clairement un point sur lequel il y a de grosses divergences. Mais je prends en compte vos retours et je vais essayer d’y répondre au mieux.
Pour remettre dans le contexte, dans ma classe, nous parlons d’enfants qui n’ont pas accès aux crèches et parfois même pas à une nounou. Ce sont des enfants de quartiers défavorisés qui ont BESOIN de l’école dès tout petit afin de les aider à se familiariser au français rapidement. L’accueil dans une toute petite section ne demande donc pas comme condition d’être propre. Chaque enfant à un rythme différent, il a le droit pour moi de ne pas être propre en rentrant à l’école (encore une fois, je me base sur la TPS, on laisse les PS de côté pour le moment). Chaque année, je pars en septembre avec plus des ¾ de ma classe en couche. Il y a un temps adapté dans la matinée avec l’ATSEM pour faire les changes dans le dortoir (sur une table à langer). En général, arrivé en juin, seul 3 à 4 élèves sont encore en couche. Chaque jour, avec l’ATSEM, nous proposons des tours de toilettes. Petit à petit les loulous en couches suivent pour observer l’endroit, comment on fait etc. Puis quand ils sont prêts et en accord avec les parents, j’accompagne ce travail en classe, avec des livres, en leur proposant un peu plus les toilettes etc. Et quand ils deviennent propres… Si vous saviez la fierté qui se ressent ! Je pense que le fait de voir les copains devenir propres, entraîne les autres à le vouloir aussi.
En ce qui concerne les apprentissages ; beaucoup de retours ont été donnés disant qu’être en couche ne leur permet pas d’être dans les apprentissages. Alors oui, parfois je pense que c’est vérifié. Mais je peux vous assurer que beaucoup, beaucoup d’entre eux sont capables de rentrer dans les apprentissages même s’ils ne sont pas propres. Ils aiment découvrir et patouiller, ils aiment apprendre et jouer et ce même en couche-culotte !
« Et qui change la couche ? Ce n’est pas notre rôle ! »
Comme je le disais un peu plus haut, dans ma ville, ce sont les ATSEMS qui se chargent des changes. Elles savent en arrivant sur ce niveau qu’il y a cette tâche en plus. En parallèle, je leur donne moins de travail pour ne pas les surcharger. Mais un temps est consacré aux changements de couches tous les matins. Alors oui, pendant ce temps je suis seule en classe, mais si c’est pour le bien-être de mes loulous, cela ne me gêne pas.
Qu’on soit pour ou qu’on soit contre, nous avons chacun notre vécu et nos ressenti sur cette question, il faut garder une chose en tête : « L’important c’est le bien-être de ces petits chats ».
Je n’ai envie d’ajouter qu’une chose sur ce sujet : soyons bienveillants.
Pour toi, c’est quoi l’objectif principal de cette classe ?
« Faire aimer l’école aux élèves » ; « Permettre une plus grande autonomie avec des ateliers et des coins variés » ; « Sociabilité autonomie familiarisation avec le monde l’école » ; « Le vivre ensemble » ; « La socialisation » ; « se sentir bien à l’école » ; « Langage, langage, langage ! » ; « Le collectif, la gestion de ses émotions, l’apprentissage et le respect des règles » ; « Accueillir les enfants, leur faire découvrir l’école et les préparer à la PS, rencontrer d’autres enfants, les accueillir progressivement à la demi-journée, intégrer les parents dans cet accueil » ; « Réduire l’écart des inégalités » ; « D’enrichir son vocabulaire, de créer du lien social, s’ouvrir au monde qui l’entoure » ; « Permettre aux enfants de quartiers défavorisés de bénéficier d’une année de découvertes supplémentaire » ; « Faire le plus doucement possible le lien entre la maison et l’école » ; « Assurer une première séparation avec les parents, langage, socialisation, expérimentation » ; « Leur faire aimer l’école, ancrer cet amour pour partir sur de bonnes bases » ; « Jouer et découvrir » ; « Leur faire découvrir la vie en collectivité » ; « Moins de décrochage et de décalage à l’arrivée en PS » ; « Sensibilisation à la langue française, collectivité, matos pédagogique non accessible à la maison pour certains » ; « Développer l’éveil et le langage » ; « Les accueillir doucement dans ce monde qu’est l’école, les aider à grandir, à avoir confiance » ; « Cela permet aux enfants de se socialiser tôt » ; « Familiariser les enfants avec le système scolaire et la langue française mais aussi pour les parents » ; « Commencer à devenir élève ».
Et nous sommes entièrement d’accord ! Je pense que vous avez même tout dit.
Si tu devais y être affecté, quelle serait ta réaction ?
Alors, j’avoue que là je ne me sens pas capable de réécrire toutes vos réponses (je pense qu’on est pas loin des 300 réponses..), ne m’en voulez pas voyons !
Bon, ici, l’ensemble des réponses est dans ce style : « Au secours ! » ; « Je fuis ! » ; « Je pleure ! ». Bon, promis il y a aussi eu beaucoup de gens qui seraient ravi(e)s d’y atterrir !
Je pense que ce qui fait clairement peur, c’est l’inconnu… C’est un niveau dont on nous parle très peu à l’ESPE/INSPE/FAC. Nous le voyons pour le concours en se disant « ça ne me tombera pas dessus ça ! Il n’y a pas beaucoup de TPS de toute façon ! ». Et bouuuum T2, on vous annonce que vous êtes l’enseignant référent de cette classe ! Surpriiiiiiise !
En vrai, il ne faut pas paniquer, je vous jure que tout se passe bien (mise à part les premiers jours, premières semaines de l’année où on a envie de s’asseoir et de pleurer avec eux). C’est une classe où l’évolution est encore plus flagrante qu’ailleurs, dans laquelle chacun de nos gestes peut apporter beaucoup aux petits chats.
Quels préjugés as-tu sur cette classe ?
« Je pensais que c’était uniquement de la garderie » ; « Le nombre d’enfants… » ; « Activités occupationnelles » ; « Peut-être peur de m’ennuyer l’après-midi si pas de décloisonnement » ; « Des classes dans des milieux très défavorisés/immigration. Après je sais pas si c’est vrai » ; « Au début, peur de pas « travailler » » ; « Aucun, j’admire les PE de ce niveau » ; « Garderie » ; « Des enfants qui pleurent beaucoup » ; « Ce sont des bébés » ; « Peut-être une classe plus bruyante avec des élèves qui pleurent plus » ; « Les pipis cacas, les pleurs, les crises, mais qui finalement font juste partie du développement » ; « L’impression de ne pas faire de travail » ; « Un niveau dont personne ne veut » ; « Très peu de ressources pour guider » ; « La fatigue physique déjà présente en maternelle doit l’être encore plus » ; « Ce doit être du sport » ; « Que ce soit plus une crèche qu’une école » ; « C’est des bébés, pas du boulot d’instit » ; « Du bruit et des pleurs » ; « Complexe et très épuisant » ; « Il faut les surveiller comme le lait sur le feu » ; « Très peu apprendre, garderie, inutile » ; « Ton approche m’a fait changer d’avis, mais pour moi ils étaient trop petits pour l’école » ; « Peur de faire de l’occupationnelle plutôt que des apprentissages » ; « Tu colles combien de gommettes par jour ? » ; « Les progrès sont longs à constater » ; « échange avec les parents plus compliqués » ; « ça va tu bosse que le matin ! L’après-midi t’es tranquille » ; « Comment tenir une journée ??? » ; « Il faut beaucoup les moucher et ne pas trop tenir à ses vêtements » ; « Les enfants ne sont pas tous prêts pour l’école à cet âge » ; « Pour moi on pouvait pas faire grand-chose et finalement c’est tout le contraire » ; « Les parents veulent souvent faire sauter la PS du coup » ; « La maîtresse fait rien l’après-midi » ; « Aucun ! j’ai déjà visitée une TPS et je trouve que c’est une chance extraordinaire en REP » ; « Impossible de les canaliser » ; « Très difficile d’avoir du temps tous ensemble, beaucoup de conflits ? » ; « Je me transformerai en ASS MAT » ; « Devoir être plus baby-sitter qu’enseignante ? » ; « peur de se sentir seule parfois » ; « Classe à petits effectifs » ; « La sieste de 8h20 à 16h30 ? » ; « Il faut être un peu fou pour supporter autant de si petits »
Ok, faisons un résumé de tout ça :
« Je suis une enseignante qui ne fait pas un métier d’enseignante. Je change des couches à longueur de journée et j’attends que le temps passe en les regardant jouer. Je passe mes après-midi à me tourner les pouces en attendant que le temps passe. En plus de changer les couches je passe ma journée avec des mouchoirs dans les mains pour leur essuyer la morve. Je suis épuisée à la fin de chaque journée.. ok ça c’est vrai on arrête là ahah. »
Bien sûr qu’ils sont tout petits, qu’ils ont l’âge d’être en crèche, que ça peut faire penser à la garderie. Mais non, je vous assure que je fais mon métier d’enseignante en essayant chaque jour, chaque heure, chaque minute de les accompagner pour apprendre, grandir et comprendre.
Oui, les journées sont épuisantes parce que le bruit y est présent, mais je vous assure que c’est le même que dans les autres classes de maternelle et que parfois même, j’ai la classe la plus calme du bâtiment maternelle (si, je vous assure).
Non, je ne croise pas les bras à attendre que le temps passe l’après-midi ! Je travaille dans les autres classes en soutien pour que l’on puisse toutes avoir des groupes à petits effectifs.
Oui, j’enseigne dans un quartier difficile, mais il y a également des TPS dans des zones rurales.
Non, les progrès ne sont pas longs à constater, bien au contraire. Ils se voient de jours en jours et je ne sais pas qui de l’enfant, du parent ou de l’enseignant est le plus fier en fin d’année.
Oui, on colle des gommettes, beaucoup de gommettes, MAIS je vous jure que ça a de l’utilité. C’est une activité qui cartonne avec les petits chats et c’est ce qui leur permet d’améliorer leur motricité fine.
Oui, parfois on peut se sentir seul. Dans la classe, car certaines années il n’y a pas un seul parleur au début de l’année. Mais aussi par rapport à l’équipe. Souvent, ce niveau c’est des préjugés, comme on peut le voir au-dessus, et donc parfois on peut ne pas se sentir comprise même si on adore plus que tout nos collègues.
Non, les échanges avec les parents ne sont pas plus compliqués bien au contraire. Ils nous confient leur tout petit. C’est une grande étape aussi pour les parents. Je ressens beaucoup plus de confiance de leur part que je n’ai pu le ressentir ailleurs, dans d’autres niveaux.
Non, les parents ne veulent pas plus facilement faire sauter la PS. Nous ne faisons pas le programme de petite section. Nous nous occupons de tous les prérequis, de toutes les bases de l’école et de la socialisation et les parents le savent.
Non, il n’y a pas plus de conflits que ça (après tout dépend la génération en face de vous). Sur 3 ans, j’ai eu 2 années sans quasiment AUCUN conflits.
Des questions sur ce niveau ?
- Quelles sont tes astuces pour un retour au calme ?
Un instrument, une comptine, une chanson… Des choses qui vont engager leur curiosité. Les inciter à venir vers moi en essayant de baisser le ton. Mon petit truc à moi, c’est les bulles. J’en parle dans ce post Instragram, d’ailleurs !
- Que prévoir pour les premières semaines ?
Concrètement ? De l’observation. Voir où ils en sont, ce qu’ils sont capable de faire, voir le relationnel avec les copains, s’ils répondent à une consigne simple. Pour moi les premières semaines sont faites pour les mettre en confiance et apprendre à se connaître.
- Préfères-tu des TPS purs ou mélangés à d’autres niveaux ? Pq ?
Je préfère de loin des TPS pure, par simple égoïsme je pense car je n’ai jamais apprécié les niveaux doubles…
- Comment prépares-tu tes apprentissages/séances sans ressources/prog ?
En fouillant sur eduscol, en fouillant dans certains bouquins qui nous proposent pas mal de billes… Je vous invite à aller faire un tour sur cet article pour avoir un peu plus de références qui peuvent aider.
- Comment communiquer avec ceux qui ne parlent pas encore ?
Essayer de deviner, proposer des choses, montrer des images. Parfois il suffit d’un déclic, un enfant ne parlera pas de l’année et quand il aura décidé, se mettra à devenir une vraie pipelette. Il faut je pense leur laisser le temps, qu’ils se sentent suffisamment à l’aise, ne pas les forcer. Vous verrez qu’un jour ou l’autre, vous entendrez une nouvelle petite voix devant vous.
- Comment gérer les ateliers ?
Toujours sortir des ateliers en autonomie qu’ils ont travaillés et qu’ils connaissent. Je prends en général en charge un atelier de mon côté et j’essaie de toujours avoir un œil sur les autres en cas de besoin, c’est du sport !
- Comment faire et réagir si je me retrouve face à eux à la rentrée ? Clairement pas formée !
A lire cette question, on dirait que tu parles de monstres en face ahah. Promis, une fois devant eux on sait ce qu’il faut faire, c’est instinctif je pense. On essaie de les rassurer, on leur propose des jeux, des ateliers… Promis, si t’arrives devant eux, ils ne te mangeront pas !
- Quoi préparer avant la rentrée ?
Tu peux commencer par essayer de faire tes programmations (il y en ici pour aider s’il le faut). Ensuite, je sais que je prépare mes affichages, mes portes manteaux, ma classe afin de les accueillir dans un environnement chaleureux et bienveillant. Le cahier journal peut être fait sans être trop approfondi pour les premières semaines, car c’est beaucoup de découvertes.
- Comment gérer les TPS dans des multi niveaux ?
JOCKEEEEEER ahah ! Je n’ai jamais eu de TPS mélangés à d’autres niveaux…
- Comment donner goût de venir à l’école et travailler ?
Il faut je pense, créer un cadre chaleureux et bienveillant comme je le disais au dessus. Il faut leur offrir un endroit dans lequel ils se sentent bien et en sécurité. Il faut également créer une relation de confiance avec les petits chats tout en leur montrant qu’il y a également des règles à respecter.
- Qu’est-ce que tu fais les premiers jours pour les observer etc ?
J’ai mon petit document d’observables juste ici.
- Comment rends-tu compte des progrès aux parents ?
Je les vois tous les jours, c’est un des gros avantages de la maternelle. Je donne souvent leurs progrès à l’oral au fur-et-à-mesure, lorsque les petits chats ont réussi une chose qu’ils n’arrivaient pas avant. Ensuite j’ai pas mal de suivi dans mon cahier de vie. (il y a un article juste ici d’ailleurs)
- Fait-on le même programme en TPS et PS ?
Il faut savoir que la TPS est une galaxie lointaaaaaine ahah. La TPS c’est en grande partie les pré-requis de la maternelle pour moi. C’est beaucoup de langage, c’est les aider à acquérir de l’autonomie. Tu peux introduire des compétences de PS, mais il faut avant tout ne pas oublier les bases pour les petits chats.
- Quels aménagements spécifiques dans la classe ?
Un espace motricité, peu de tables et de chaises, des coins jeux, un grand coin central qui servira pour le regroupement, un coin calme avec une tente pour qu’ils puissent y aller s’ils en ressentent le besoin.
- Que faire le jour de la rentrée avec eux ?
Il y a un article ici
- Comment aider au mieux les TPS dans l’étape difficile de la séparation avec la famille ?
Il faut beaucoup les rassurer en cas de gros chagrin, essayer de leur apporter un peu plus d’attention. Tu peux trouver des choses qui vont les calmer comme par exemple des jeux relaxants à manipuler, une lumière à regarder (je n’ai plus le nom en tête…), tu peux aussi proposer de mettre des photos de leur parent dans un coin de la classe. Petit à petit, tu verras qu’ils vont se concentrer sur les jeux, sur les autres et le chagrin s’envolera !
- Quelle est le rythme d’une journée type en TPS ?
C’est par ici ! Tu as l’emploi du temps, ce qui peut te donner une idée.
- Quelle est ta relation avec les parents ?
Je dirai que j’ai un bon relationnel avec les parents. J’ai appris à me faire ma place dans cette école, je retrouve chaque année des parents que j’ai déjà eu et avec qui j’ai tissé des liens de confiance. J’essaie de les rassurer au maximum, tout en leur disant les choses nécessaires en cas de besoin.
- En fin d’année, que doit connaître l’enfant ?
Tout dépend de chaque loulou. La TPS c’est encore plus aller au rythme de chacun ! On part surtout sur un gros travail de langage et d’autonomie encore une fois.
- Combien as-tu d’élèves ? Horaires classiques ?
Je peux monter au maximum à 18 élèves. C’est arrivé une fois en trois ans ! Et d’ailleurs, l’année 2021-2022 sera à 18 d’office ! Concernant les horaires, ce sont les horaires de l’école. Mais j’encourage grandement les parents à les garder les après-midis car cela représente beaucoup de temps et d’énergie pour eux.
- Est-ce que le relationnel avec les parents n’est pas trop compliqué ?
Pas du tout ! Les parents ont confiance en nous. Ils nous connaissent et savent qu’ils peuvent compter sur nous.
- Fais-tu ton regroupement dès le début avec les TPS ?
Parfois oui, parfois non. Tout dépend de la génération et du groupe classe. J’ai réussi deux ans de suite à avoir rapidement un VRAI regroupement. L’année dernière, ils n’étaient pas d’accord ! ahah. J’ai aussi fait un article sur le sujet si besoin.
- Comment gérer le manque d’autonomie ? Ils doivent demander beaucoup d’attention.
Il faut apprendre à se dédoubler, apprendre à les faire attendre aussi quand cela n’est pas possible.
Vous êtes encore là ? MERCI !
J’ai essayé de répondre au mieux à tous, j’espère sincèrement que cet article vous donnera une autre vision de la classe des deux ans. Et puis, s’il y a d’autres questions, n’hésitez pas à les mettre en commentaire pour que je puisse y répondre.
Belle soirée/journée/matinée/… à vous !
N.
13 Comments
By Marie
Merci pour cet article dédramatisant un niveau qui souvent fait peur. Mais à ta lecture, je sais pourquoi c’est un niveau qui m’interroge. Je suis en zone rurale et je n’ai jamais connu d’école avec un niveau TPS simple. Mais toujours TPS/PS et parfois même des MS du cou je suis en admiration devant mes collègues, car en tant que maman de 4 dont une petite dernière qui rentre en GS je sais bien qu’en maternelle 1 an, c’est énorme à cet âge-là et que de faire fonctionner des 2 ans et des 4 ans ensemble cela me semble dément. Bravo à toi pour ton enthousiasme.
By lmeb
Et ces enseignantes ont tout mon respect ! Je ne sais pas comment c’est possible à gérer..
By Vanessa
Merci pour cet article qui permet de découvrir un peu plus ce niveau et qui en montre bien l’importance.
By lmeb
Avec grand plaisir 🙂
By Aurélie
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article qui permet de donner un regard objectif sur ce qu’est la TPS. Cela fait déjà 4 ans que j’enseigne dans un dispositif moins de 3 ans et je me suis totalement retrouvée dans tes commentaires (sauf pour les couches, car j’ai un fonctionnement différent sur ce point).
Je me suis beaucoup interrogée cette année sur mon rôle d’enseignante (impression de parfois de faire de la garderie pour les parents, ne pas servir à grand chose…..) et lire ton retour (ainsi que les commentaires extérieurs) m’ont fait prendre conscience que pour “tenir” dans une classe de TPS, il faut accepter :-de “lâcher prise” et accepter de réduire telle ou telle séance quand tes loulous sont fatigués.
– de faire preuve de beaucoup de patience. Tout prend du Temps en TPS.
-d’accepter de voir les parents souvent. C’est un vrai travail de coéducation que l’ont fait avec eux au quotidien.
-de ne pas oublier que ton ATSEM est un binôme essentiel au quotidien.
En septembre, ça reste quand même un peu difficile parfois mais quel bonheur de les voir grandir au quotidien 😍.
Désolée j’ai été un peu longue moi aussi.
Ps: un grand merci aussi pour tout ce que tu partages sur ton blog.
By Chloé
Merci beaucoup Nina pour cet article ! Ma première rentrée en TPS arrivant, je suis un petit peu moins stressée qu’avant la lecture de ton article 🙂
By Folvie
Merci beaucoup pour ton article. Ayant une classe de TPS et PS à la rentrée, je panique un peu. J’ai préparer pour mes PS mais je suis un peu perdu avec mes 6 TPS. Que faire ? Les inclure dans mes activités PS ? Mais s’ils font les activités PS, que feront-ils l’année prochaine ? Bref plein de questions auquel tu as pu répondre et me rassurer.
By Marianne
Tellement d’accord avec ta façon de voir les choses! J’ai des TPS-PS depuis 2 ans, cette année avec 13 TPS et 7 PS, et c’est du sport, mais BON SANG il n’y a pas de niveau où on voit autant d’évolution et aussi VITE! Quand on parle de couche, évidemment c’est une organisation à trouver, quand on a devant soi exclusivement des élèves qui ne parlent pas, évidemment on se sent un peu seul. Mais quand je vois mes anciens TPS épanouis cette année en Petite Section, je me dis que tout ça les a énormément aidés, et que c’est du temps de gagné pour leur entrée dans les apprentissages en PS. Pas besoin de penser à la séparation avec les parents, ils ont l’habitude. Pas de problème de propreté, ils savent. Pas besoin de galérer à chaque habillage/déshabillage: ils sont au-to-nomes. Et ils parlent TELLEMENT mieux que leurs camarades qui n’ont pas fait de TPS… En somme, ils sont opérationnels dès le 1er septembre de leur année de PS, comme le sont sans doute des élèves du même âge qui ont eu le cadre familial qui va bien, qui ont été éveillés, éduqués, écoutés… En REP+, ça n’a pas de prix !
Evidemment, j’écris tout ça au mois de novembre. Peut-être qu’en période 1 mon enthousiasme aurait été plus modéré ^^ .
Bonne continuation à tous les enseignants de TPS, on est des warriors!!
By charlotte
Un grand merci ! Me voilà rassurée pour la prochaine rentrée !
By Marc-Antoine
Merci pour cet article très riche ! Après une année de PES en TPS-PS qui a été limite désastreuse (j’ai dû refaire une année de PES…) me voilà en tant que T1 propulsé dans 2 classes de TPS et une classe de TPS-PS… L’angoisse commence à monter ! Tu as répondu à beaucoup de mes interrogations ! Encore merci et un grand bravo pour ce travail
By lmeb
Avec plaisir ! Je suis heureuse de pouvoir dédramatiser un peu l’arrivée dans ces classes ❤️
By Isabelle
Que de bons moments à lire tout cela !
J’ai une classe de TPS depuis la 6ème année parfois TPS pure et parfois TPS/PS.
A la mise en place du dispositif l’IEN m’avait dit “il faut remettre en cause toute votre pédagogie !” Vaste programme. J’avais passé un premier été d’enfer, de stress de doûtes (et si à la Toussaint je pleure qu’est ce que je fais ? Et si ça ne me plait pas ??) Au final je ne voudrais plus laisser ma place. Et alors que je prépare l’évaluation du projet pour le mois d’octobre (ça va arriver vite !), je me repose un tas de questions et me sens peu soutenue (remarques de mon directeur : tu ne vas pas être fatiguée alors que tu n’as pas ta classe toute la journée, prendre 6 ou 7 élèves chez les collègues l’après-midi ce n’est pas fatigant, en fait le dispositif d’accueil des moins de 3 ans on ne devrait pas l’avoir on n’est nien zone rurale isolée, ni REP… )
Alors oui ce dispositif existe dans mon école maternelle de 6 classes dans une petite ville de 8000 habitants, il a été mis en place à la demande de l’IEN il y a 6 ans. Je donne tout pour mes petits bouts, j’en ai 19 cette année et suis déjà monté à 25. Non je ne change pas des couches toute la journée, oui on progresse tous les jours et je rencontre toutes les familles 5 fois par an…. Alors qu’on ne nous dise pas que c’est de la garderie !!
Mais quand on me parle de l’approche du nombre en animation pédagogique, je me sens bien seule… Avec des TPS ? Sérieusement ?
Bref…
Merci pour ce bel article qui me redonne du baume au coeur je me sens moins seule dans ce monde si particulier des Touts-Petits.
Bonne continuation à toutes les personnes concernées par ce niveau.
By Juliette
Génial ! Cet article est juste génial. Merci d’éclairer beaucoup sur les appréhensions qu’ils ont par rapport à ce niveau pas facile mais pas plus difficile que les autres. J’ai une classe de 10TPS et 18PS. C’est du sport, de l’organisation, de la bienveillance et beaucoup d’astuces comprenant des règles pour les amener à aimer l’école et aller vers le haut. C’est ma première année et jusqu’ici, hormis les premiers jours de pleurs, tout se passe merveilleusement bien. Et contre toute attente, ils aiment apprendre et réaliser des prouesses tout seul. Je leur montre les gestes et ils essaient. Ils sont contents de devenir propre et moi aussi. Merci encore pour le partage de cet article.